Actualités scientifiques FRM#134

Sélection d’actualités scientifiques parues dans Recherche & Santé n°134
La revue de la Fondation pour la Recherche Médicale – avril 2013

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Régénérer l’os grâce à un échafaudage biodégradable
Lors d’une intervention orthopédique, les chirurgiens sont souvent confrontés à une perte osseuse importante. Pour reconstruire cet os, l’utilisation d’une matrice biodégradable imprégnée de facteur de croissance pourrait donner de très bons résultats. Actuellement, la seule solution qui se présente aux chirurgiens orthopédistes lorsqu’ils sont face à une perte osseuse importante, lors d’une fracture du tibia par exemple, c’est l’autogreffe d’os…/…

La thérapie génique au secours de la chimiothérapie
Le cancer du pancréas est difficile à prendre en charge. Les candidats à la chirurgie sont rares, et les chimiothérapies palliatives ont peu d’impact sur la survie des autres patients. En utilisant des gènes-médicaments, une équipe française relance l’espoir. À la tête du service de gastroentérologie de l’hôpital de Rangueil (CHU de Toulouse), le Pr Louis Buscail propose une méthode originale…/…

Dans l’intestin, des bonnes bactéries pourraient éviter le cancer
Une inflammation chronique peut conduite de banals polypes intestinaux à se transformer en tumeurs. En utilisant des souches modifiées de bactéries, des chercheurs américains ont réussi à enrayer ce phénomène chez des souris. Les lactobacilles sont naturellement présentes dans notre nourriture et nos intestins…/…

Détecter rapidement l’antibiorésistance
De plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques. Les détecter rapidement permet d’adapter le traitement et d’isoler les malades pour éviter que ces souches résistantes ne se disséminent. Le Pr Patrice Nordmann et son équipe Inserm (hôpital de Bicêtre) viennent ainsi de mettre au point deux nouveaux tests très performants distinguant en moins de deux heures les souches d’entérobactéries résistantes à deux classes d’antibiotiques à large spectre* utilisées couramment…/…

Vaccin : un petit mal pour un grand bien
Lorsqu’on vaccine par voie intra-dermique, il est fréquent qu’une inflammation locale de la peau s’en suive. Cet effet secondaire jouerait un rôle majeur dans la construction de la mémoire immunitaire et donc l’efficacité d’un vaccin. « Le but d‘un vaccin est de provoquer une réponse immunitaire de deux types : la fabrication d’anticorps dirigés contre le pathogène, mais aussi le développement de cellules CD8, les lymphocytes qui vont garder la mémoire du pathogène et tuer les cellules infectées, explique Behazine Combadière, directrice de recherche Inserm…/…

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