Les secrets de la forme en hiver

Sciences & Avenir n°852 – février 2018 /


Extraits :

Engelures : doigts, orteils, nez, oreilles… tout ce qui n’est pas bien protégé risque l’engelure ! Conséquence : des douleurs type brûlures et des démangeaisons très désagréables. Le froid et l’humidité, mais aussi une mauvaise circulation sanguine et la prise de médicaments comme les bétabloquants ou certains antidépresseurs augmentent ce risque. En cas de refroidissement important des extrémités, attention à ne jamais réchauffer la peau de façon brutale (éviter radiateur et eau chaude) pour ne pas risquer de complications.

Exercice physique : même en hiver, l’exercice physique est un élément incontournable pour se maintenir en bonne santé, d’autant qu’il peut avoir des effets bénéfiques sur le moral. Il faut cependant veiller à adapter ses pratiques, notamment si on opte pour une activité en extérieur. Le temps accordé à l’échauffement et à la récupération active doit être plus important, et il ne faut pas négliger l’hydratation même si l’on ne transpire pas.

Fatigue : Le froid, le manque de lumière, les fruits et légumes qui se font plus rares dans nos assiettes… autant de bonne raison d’être plus fatigué en hiver, sans compter grippe, rhumes et gastro-entérites diverses qui nous tracassent ! Pour lutter, il faut ne pas perdre ses bonnes habitudes : dormir suffisamment en veillant à ne pas trop changer de rythme entre semaine et week-end, manger varié et équilibré et bouger régulièrement.

Glucides : pour bien fonctionner, notre corps a besoin d’énergie. On distingue les glucides « simples », des molécules de petite taille qui ont un goût sucré : c’est le glucose (constituant essentiel du sucre alimentaire) et le fructose (que l’on trouve par exemple dans les fruits) notamment. Et d’autre part les glucides « complexes », des molécules plus grandes et difficiles à digérer, comme l’amidon (dans les pâtes ou les pommes de terre) et la cellulose (dans les fruits et légumes riches en fibres). Si les deux sont indispensables dans un régime alimentaire équilibré, il convient cependant de privilégier les sucres complexes.

Hydratation : Quand il fait froid et que l’on transpire moins, voire pas du tout, on a tendance à moins boire, et les cas de déshydratation ne sont pas rares l’hiver, surtout chez les personnes âgées et les nourrissons. En toute saison, Il est indispensable pour un adulte de boire au moins un litre de liquide par jour, de préférence de l’eau. Et même si l’on ne va pas dehors, c’est important car certains chauffages, notamment électriques, dessèchent beaucoup l’atmosphère de nos intérieurs. Enfin, c’est aussi crucial en cas de fièvre et/ou de gastro-entérite qui favorisent la déshydratation.

Intoxication : Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore et inodore à l’origine de plusieurs milliers de cas d’intoxication chaque hiver. En cause, une chaudière mal réglée, un conduit de fumée peu entretenu, une cheminée à l’éthanol défectueuse ou un groupe électrogène utilisé dans une pièce fermée. En s’accumulant dans l’organisme, le monoxyde de carbone provoque maux de tête, nausées, vomissements voire évanouissement et décès ! Pour prévenir cela, il est essentiel d’entretenir régulièrement les appareils de chauffage, et d’aérer chaque jour le domicile en ouvrant les fenêtres pendant 10 minutes.

Jus : Les jus sont un moyen rapide et pratique d’assurer au moins une des 5 portions quotidiennes de fruits et légumes. Mais attention à ne pas en abuser, ces boissons sont très riches en sucre : un verre de jus d’orange ou de pomme contient autant de glucides qu’une verre de soda ! Les jus préparés avec un extracteur ont aussi l’inconvénient de ne pas contenir de fibres, or ces dernières ont une fonction rassasiante importante (effet « coupe-faim ») et sont cruciales pour le bon fonctionnement de notre appareil digestif et de son microbiote (effet prébiotique).

 

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