Enquête parue dans « Cheval magazine » n°631 août 2024 /
Des troupeaux en semi-liberté, pâturant sur de vastes espaces pour entretenir des milieux ouverts : une approche favorable à la biodiversité qui peine pourtant à se développer en France.
Depuis quelques années, l’écopâturage connaît un regain d’intérêt en France. Cette méthode consiste faire brouter des herbivores sur des zones difficiles d’accès (milieux pentus, zones humides, sous-bois…) ou des espaces verts urbains, afin de contrôler le développement de la végétation. Il n’est ainsi plus rare de voir des moutons ou des vaches brouter en ville par exemple, en lieu et place de débroussailleurs motorisés ! Dans la majorité des cas, il s’agit d’un pâturage dirigé et encadré par l’homme : il est limité dans le temps et dans l’espace, les troupeaux sont artificiellement constitués, les animaux nourris en complément… Mais il existe des approches encore plus écologiques, où l’objectif est avant tout de favoriser la biodiversité d’un écosystème naturel tout en respectant le comportement et l’organisation sociale des herbivores. Dans ce cas, l’intervention de l’homme sur la conduite du troupeau est réduite à son strict minimum. On parle alors d’écopastoralisme ou de pâturage naturel. Et le cheval y joue souvent un rôle central !
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