Prédire l’efficacité des anticancéreux

Dossier paru dans « Recherche et Santé » n°177 de la Fondation pour la Recherche Médicale janvier 2024 /

On guérit plus d’un cancer sur deux aujourd’hui, notamment grâce au développement de nouvelles classes de médicaments comme les thérapies ciblées et l’immunothérapie. Cette diversification des stratégies thérapeutiques conduit à une plus grande personnalisation de la prise en charge. Encore faut-il pouvoir choisir le bon traitement pour la bonne personne, c’est-à-dire être capable de prédire à l’avance son efficacité. De nombreuses recherches portent sur ce sujet. Une approche qui permet aussi une certaine désescalade thérapeutique et donc une amélioration des conditions de vie des malades.

Anticiper l’intérêt et l’efficacité des thérapies anticancers permet une plus grande personnalisation des traitements, et avec elle une certaine désescalade thérapeutique. Autrement dit, guérir mieux les malades et dans de meilleures conditions. Mais pour cela il faut les bons outils. « La chimiothérapie et la radiothérapie sont actives contre presque tous les types de tumeurs mais il faut parfois varier les doses pour être vraiment efficace. Or plus on les augmente et plus il y a des effets secondaires, ce que tous les patients ne peuvent supporter. Il nous faut des outils pour anticiper la balance bénéfices/risques de ces traitements classiques. Alors qu’avec les nouvelles stratégies thérapeutiques comme les thérapies ciblées et l’immunothérapie, c’est très différent : soit ça marche très bien soit pas du tout ! Donc là il nous faut des outils pour savoir chez quels patients cela va être utile », résume le Pr François Ghiringhelli, oncologue médical au centre anticancer Georges-François Leclerc (Dijon).

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