S’attaquer aux cancers incurables

Dossier paru dans « Recherche & Santé » n°181, le magazine de la Fondation pour la Recherche Médicale /

On soigne de mieux en mieux les cancers, mais certaines tumeurs restent encore très difficiles à traiter. Comprendre les mécanismes à l’origine de ces échecs thérapeutiques et développer de nouvelles stratégies de soins est plus qu’urgent. C’est l’une des priorités de la Stratégie décennale de lutte contre les cancers.

Le nombre annuel de nouveaux cas de cancers augmente depuis ces 30 dernières années en France, principalement à cause du vieillissement de la population. Et en même temps, le taux de mortalité, lui, ne cesse de diminuer : d’après les dernières données publiées en 2024, il a baissé de 2,1 % chez l’homme et 0,6 % chez la femme entre 2011 et 2021. Cela « résulte de diagnostics plus précoces et d’avancées thérapeutiques importantes pour les cancers les plus fréquents », déclare l’INCa dans son rapport. Parmi ces avancées thérapeutiques qui ont révolutionné la prise en charge des cancers, l’avènement des thérapies ciblées au tournant du 21e siècle et plus récemment le développement de l’immunothérapie. Mais derrière ces chiffres, de très grandes disparités. Si les pronostics des tumeurs de la prostate, du mélanome ou encore du cancer du sein se sont nettement améliorés, il reste des cancers associés à de mauvais pronostics : les cancers du poumon, du pancréas et du foie font encore partie des plus difficiles à traiter par exemple. Pour autant, il n’existe aucun cancer sans traitement, ni aucun malade laissé sans prise en charge. De plus, grâce au développement des soins de support, ainsi qu’aux soins palliatifs, tous les patients bénéficient aujourd’hui en France d’un accompagnement médical tout au long de leur parcours.  

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