Vaccination, indispensable protection

Cheval Star n°260 rubrique Savoirs – mai 2013

En vaccinant un cheval, on le protège contre certaines maladies, mais cela permet aussi d’éviter que des épidémies se propagent, on protège donc ainsi tous les équidés !

Au printemps dernier, une épidémie de grippe équine a soufflé un vent de panique dans notre pays. Et pour cause ! Pour éviter que le virus ne se propage, on a dû annuler des compétitions, mettre des écuries en quarantaine… Un grand coup de frayeur parmi les cavaliers professionnels et les amoureux des chevaux, à quelques mois à peine de Jeux Olympiques de Londres. Pourtant, tout ceci aurait pu être évité, à l’aide d’une simple petite piqure… En vaccinant le plus grand nombre de chevaux, on évite les épidémies et on protège les plus faibles. Encore faut il vacciner très régulièrement, grâce à des piqures de rappel, pour que les défenses immunitaires soient au top de leur forme !

En France, il existe principalement quatre maladies contre lesquelles on peut vacciner un cheval :
– la grippe équine : elle est causée par un virus qui se transmet très facilement d’un cheval à l’autre, mais pas d’inquiétude, rien à voir avec la grippe humaine, même si les symptômes sont les mêmes. Fièvre, courbatures, nez qui coule, toux… même si en général ce n’est pas très dangereux, c’est très fatigant et handicapant pour un cheval qui travaille, participe à des compétitions ou pour une jument pleine.
– La rhinopneumonie : ce sont de virus qui s’attaquent aux voies respiratoires (nez, gorge, poumons) et qui peuvent aussi provoquer des avortements chez les juments pleines. C’est une maladie difficile à traiter.
– La rage : le virus se transmet par la morsure d’un animal déjà contaminé. Le cheval malade devient agressif, puis son corps est progressivement paralysé. Il n’existe aucun traitement.
– Le tétanos : c’est une maladie très grave voire mortelle, causée par une bactérie qui vit dans la terre et pénètre l’organisme, du cheval ou de l’homme, par une plaie, même minuscule. Elle est très difficile à soigner.

Chaque année, en fonction de l’endroit où vit le cheval (au pré, dans un box, seul ou dans une écurie) mais aussi de sa participation ou non à de grandes réunions avec d’autres chevaux (concours, randonnées, fêtes équestres…), il faut discuter avec son vétérinaire de l’intérêt ou non de le faire vacciner. Mais s’il est bien un domaine où l’adage « prévenir vaut mieux que guérir » est valable, c’est avec ces quatre maladies-là !…/…

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