Cheval Love n°2 rubrique savoir – juillet 2014
Les chevaux ont-ils besoin, comme toi, de manger de tout, ou bien au contraire ne doivent-ils manger que de l’herbe ? Variée ou pas, quelle alimentation leur convient le mieux ? Voici quelques réponses…
« Finis tes légumes ! », « prends du poisson », « bois ton lait »… Tous les jours, quand tu passes à table, tu entends ces phrases. Car pour bien grandir et être en bonne santé tout au long de ta vie, tu as besoin d’une alimentation variée et équilibrée. Tu dois manger de tout ! C’est pour ça qu’on dit que l’être humain est omnivore. Et pour le cheval, comment ça se passe ? Pas tout à fait pareil, car le cheval, lui, est un herbivore.
La base de l’alimentation du cheval, c’est le fourrage. S’il vit en liberté, ou au pré, il ne mange quasiment que de l’herbe qu’il broute jusqu’à 16 heures par jour. Cela suffit à ses besoins. Ainsi, un cheval adulte qui pèse 500 kg broute en moyenne 50 kg d’herbe par jour.
Même s’il vit au box, il faut quand même respecter son alimentation naturelle : c’est à dire lui donner beaucoup de fourrage ! Ca va l’occuper pendant plusieurs heures et aussi faire du volume dans son système digestif. S’il n’en a pas assez, il peut tomber malade ou avoir des coliques. Le fourrage, cela peut être de l’herbe plus ou moins séchée, du foin ou même la paille de son box. Mais si le cheval est monté régulièrement, ou s’il travaille beaucoup, alors il faut lui apporter une alimentation plus riche en énergie. Bien sûr, il s’agit toujours de végétaux : les granulés ou les floconnés sont des céréales et des graines (avoine, orge, maïs, blé, graines de tournesol, de soja…) qui sont préparées pour être plus rapides à manger et aussi plus faciles à digérer.
Le cheval a un système digestif très fragile. Parce que son estomac est tout petit, il vaut mieux lui donner plusieurs petits repas tout au long de la journée, qu’un seul gros festin, mieux vaut aussi toujours commencer par le fourrage. Ce qui convient le mieux au cheval, c’est de manger tous les jours la même chose, à condition que tous les jours il ait à peu près la même activité. Mais si on est obligé de changer de menus, alors il faut le faire très progressivement, en changeant petit à petit certains ingrédients. Car sinon, là aussi, il y a des risques de maladies ou de gros problèmes comme les coliques.