Des cellules tumorales poussées à l’erreur
Paru le 01/06/2005 dans La Recherche n°387 à la page 22 (546 mots)
L’inhibition d’une protéine impliquée dans la réparation de l’ADN pourrait constituer une piste thérapeutique contre le cancer du sein lié au gène BRCA2.
Environ 5 % des cancers du sein sont d’origine génétique. Lorsqu’une femme est porteuse d’une mutation sur l’un de ses gènes BRCA1 ou BRCA2, elle a ainsi 80 % de risques de développer un cancer du sein ou des ovaires. Deux équipes britanniques présentent simultanément les résultats de leurs travaux proposant une nouvelle approche thérapeutique pour les cancers où une mutation du gène BRCA2 est en cause [1].
L’originalité de cette démarche « très séduisante », selon Dominique Stoppa-Lyonnet, oncogénéticienne à l’institut Curie à Paris, est qu’elle cherche à « amplifier un défaut présent dans les cellules cancéreuses.