De la sensation à la volupté : le toucher

Article paru sur le site d’Apivia Prévention en janvier 2021 /

Le toucher joue un rôle central dans les bases des interactions sociales. Il est aussi vital dans la construction d’une personne, dans ses attachements et son développement cognitif. C’est une dimension à ne pas négliger lors des soins. 

« L’homme a toujours besoin de caresse et d’amour… », disait le poète Alfred de Vigny. Et il est vrai que dès sa naissance, et même avant dans le ventre de sa mère, l’être humain est extrêmement réceptif aux caresses : le toucher est en effet la première capacité sensorielle à apparaître chez le fœtus, bien avant l’ouïe ou la vision. Certains récepteurs du toucher font leur apparition dès la 4e semaine de grossesse. Tout au long de la vie ensuite, le toucher est un sens extrêmement important dans la relation à l’autre. Il apporte réconfort et apaisement, et peut même être un outil de soins. 

Qu’est ce que le toucher ?

La peau est l’organe du toucher par excellence. Elle est considérée comme l’organe le plus grand de notre organisme : elle représente une surface de trois à six mètres carrés. Si elle marque la frontière entre le corps et son environnement, et joue donc le rôle de barrière de protection, elle est aussi essentielle à la transmission de diverses informations : température, pression, contact, humidité, vibration, douleur…

Et pour cela elle dispose de très nombreux récepteurs sensoriels, entre 600 000 et 800 000 sur l’ensemble du corps ! Mais la sensibilité est très différente entre les zones de peau poilues et les zones glabres comme la paume des mains, la plante des pieds et les lèvres. Ces dernières sont beaucoup plus sensibles : sur la pulpe des doigts par exemple, qui est la zone la plus sensible au toucher, on compte environ 2 500 terminaisons nerveuses au cm2. C’est ce qui nous permet de détecter par exemple des aspérités de la taille du nanomètre (un million de fois plus petit que le millimètre) ! 

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