20 décembre 2011 – ActuSoins
Depuis une vingtaine d’années, la réalité de la douleur chez l’enfant et le nouveau-né est clairement reconnue, grâce à la multiplication d’études. Pour autant, évaluation et prise en charge restent parfois difficiles.
Malgré de nombreuses incitations officielles, et des mises à jour régulières en matière de bonne pratique (les dernières formulées par l’Afssaps datent de 2009), « l’analyse des pratiques aujourd’hui montre que la prise en charge est très inégale et bien souvent inadéquate. La mobilisation, la sensibilisation restent très hétérogènes », estime Pediadol, un groupe de spécialistes qui œuvrent pour améliorer les pratiques en la matière.
Pediadol considère ainsi qu’elles sont encore majoritairement « soignant dépendantes ».
Premier obstacle à une prise en charge adaptée, l’évaluation de la douleur. Selon leur âge, les enfants réagissent différemment, sans compter les plus petits qui ne savent pas encore s’exprimer et le stress généré par le fait de se trouver à l’hôpital.
Plusieurs outils existent : la classique échelle numérique (pour les plus grands), l’échelle modifiée des visages (préscolaire à 7 ans) mais aussi Evendol, qui permet d’évaluer la douleur chez l’enfant de moins de 7 ans, plus particulièrement aux Urgences, à partir de 5 items comportementaux simples.