Le tabac et la Covid-19

Article paru sur le site d’Apivia Prévention en novembre 2020 /


Alors que novembre est le « Mois sans tabac », stress et confinement favorisent la consommation de cigarettes. Et cela n’est pas sans conséquence quant aux risques liés à la Covid-19. A

Voilà 5 ans que chaque mois de novembre en France est déclaré « Mois sans tabac » par les autorités sanitaires. Ce rendez-vous annuel permet le déploiement de différents outils de prévention et de communication pour accompagner tous ceux qui veulent arrêter de fumer. En 2016, lors de la première édition du « Mois sans tabac », on comptait en France environ 13 millions de consommateurs quotidiens de tabac parmi les 11-75 ans (données de l’Observatoire français des drogues et toxicomanie). Deux ans plus tard, ils étaient 1,6 millions de moins, soit une baisse d’une ampleur inédite selon le Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire. Ces fumeurs en moins, ce sont ceux qui ont arrêtés bien sûr, mais aussi la réduction du nombre de jeunes qui entrent dans le tabagisme.

Confinement et tabac

Mais cette année le « Mois sans tabac » se déroule dans un contexte inédit de pandémie et de re-confinement généralisé de la population française. Alors que pour certains, la quasi-disparition de toute vie sociale peut être un atout dans l’arrêt du tabac, pour d’autres, le stress, l’isolement et la dilatation du temps liée au confinement et au télétravail favorisent au contraire la reprise ou l’augmentation de la consommation de cigarettes. En effet, la nicotine contenue dans le tabac a des effets apaisants sur le cerveau. Par ailleurs, la multiplication des pauses cigarettes dans la journée permet de recréer une certaine forme de routine, même si celle-ci est nocive. 

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