14 juin 2012 – ActuSoins
Dans les pays industrialisés, les banques de sang fonctionnent à flux tendu. Mais pour certaines maladies très particulières, ou pour les pays en voie de développement où l’organisation des soins et les infrastructures sont insuffisantes, le développement de substituts sanguins représenterait un véritable progrès.
Chaque jour en France, près de 10 000 dons de sang sont nécessaires pour couvrir les besoins médicaux.
Cela représente environ un million de patients traités chaque année grâce à la solidarité de plus de 1,6 millions de donneurs, la moitié est transfusée et l’autre soignée grâce à des produits dérivés du sang.
Mais, si notre pays est globalement autosuffisant, les banques du sang fonctionnent à flux tendu. La mise au point de substitut sanguin mobilise donc beaucoup de chercheurs en hématologie.
En ligne de mire, des produits stockables plusieurs années à température ambiante, universels et prêts à l’usage, théoriquement exempts de tout pathogène et en quantité illimitée ! De quoi faire rêver…