Enquête parue dans « 60 millions de consommateurs » n°603 juin 2024 /
Perdre du poids, gagner des fesses ou de la poitrine… : certains prennent des médicaments uniquement pour leurs effets secondaires. Une tendance problématique banalisée par les réseaux sociaux.
Quel point commun entre le milliardaire Elon Musk, l’ancien premier ministre britannique Boris Johnson et la star de téléréalité Khloé Kardashian ? Ils ont tous pris un analogue du GLP-1 pour perdre du poids. Pourtant aucun d’entre eux ne souffrent de diabète ou d’obésitésévère, les seules indications pour lesquelles cette famille de molécules est officiellement autorisée aux États-Unis comme en Europe. Depuis plus d’un an, les analogues du GLP-1(Ozempic, Trulicity, etc.) sont les stars des réseaux sociaux où l’on vante leur effet coupe-faim.Un emballement médiatique qui touche d’autres médicaments influençant la silhouette. Qu’ils soient détournés de leur indication initiale ou conduisent à un abandon de traitement, quels sont-ils et quels sont les risques ?
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