Une rétine artificielle

Article paru dans Recherche & Santé n°162 – La revue de la Fondation pour la Recherche Médicale – printemps 2020 /

Des personnes rendues aveugle par des maladies dégénératives de la rétine peuvent espérer retrouver en partie la vue grâce à l’implant rétinien, PRIMA, développé par la société Pixium Vision et testé par des chercheurs français.

À qui s’adresse cette rétine artificielle ?

L’objectif de cet implant est de restaurer en partie la vision des personnes devenues aveugles suite à une maladie dégénérative de la rétine. Il s’agit principalement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) qui concerne environ 1,5 million de personnes en France. S’il existe un traitement permettant de freiner l’évolution de la maladie dans sa forme « humide », rien pour enrayer la forme « sèche » qui concerne 85 % des malades, outre des compléments alimentaires. Il y a aussi les quelques 30 000 personnes atteintes de rétinopathie pigmentaire contre laquelle il n’existe aucune thérapie actuellement. Dans ces maladies dégénératives, ce sont les photorécepteurs tapissant la rétine qui disparaissent peu à peu. Or ce sont ces cellules qui transforment les signaux lumineux en signaux électriques transmis ensuite au cerveau via le nerf optique. Le rôle de l’implant est donc de remplacer une partie de ces photorécepteurs et de stimuler les cellules formant le nerf optique pour qu’elles transmettent un signal électrique au cerveau. 

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