Article paru dans « 60 millions de consommateurs » janvier 2025
Certains traitements, en vente libre ou sur ordonnance, peuvent influer sur la quantité et la qualité du sommeil. Ils peuvent être à l’origine de problèmes de fatigue, de somnolence et de manque de vigilance.
Prendre un médicament n’est pas jamais anodin. Même s’ils ne ciblent pas précisément les mécanismes du sommeil, certains traitements en altèrent la quantité et/ou la qualité : en provoquant des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes ou des cauchemars par exemple, ou au contraire en augmentant la somnolence et la perte de vigilance durant la journée, ils engendrent de la fatigue. Et augmentent ainsi le risque d’accidents domestiques et de la circulation. D’après l’Assurance maladie, ce serait le cas d’un tiers des médicaments commercialisés en France, et 2 % serait même classé comme incompatible avec la conduite d’un véhicule.
D’où l’importance de lire les notices, particulièrement les rubriques « mise en garde et précautions d’emploi », « effets indésirables » et « conducteurs et utilisateurs de machines ». Attention, si vous suivez un traitement au long cours et ressentez une fatigue importante, ne l’arrêtez pas ou ne modifiez pas les doses de médicaments sans en parler avant avec votre médecin ! Il peut être possible d’envisager, avec son accord, de décaler la prise de votre médicament dans la journée pour en réduire l’impact sur votre sommeil ou bien d’essayer une autre molécule.
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