Pascale Flamant dirige UNICANCER

novembre 2011, OncoMagazine – Éditions Springer

« Réaffirmer notre culture commune pour ouvrir de nouvelles voies »

En avril dernier, Pascale Flamant a été nommée déléguée générale de la Fédération Française des Centres de Lutte Contre le Cancer (FFCLCC). Elle remplace Dominique Maigne, nommé à la HAS. Membre de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) depuis 2001, Pascale Flamant a été en poste au secrétariat général des ministères chargés des Affaires sociales où elle a notamment été en charge des dossiers liés à la modernisation et à la réforme de l’Etat, avant de prendre, en 2007, la direction générale de l’INCa.

Comment envisagez vous votre mission de déléguée générale ?
Je ne suis pas une scientifique mais issue d’une culture de gestionnaire, notamment par mon passage à l’IGAS. J’envisage donc mon rôle auprès du prédisent Josy Reiffers (voir interview dans OncoMagazine 11#3) dans la complémentarité entre médecine et administratif, comme je l’ai déjà fait avec le Pr Maraninchi à l’INCa. C’est un mode de fonctionnement que je trouve très pertinent et enrichissant, car l’expertise est complémentaire et partagée. Mon rôle est d’accompagner les centres dans la mise en œuvre de notre stratégie commune. Avec la création du groupement de coopération sanitaire (GCS) UNICANCER, il s’agit maintenant pour la Fédération de se recentrer sur ces missions premières, celles d’une fédération patronale et aussi de la 4ème fédération hospitalière de France : défendre l’intérêt des centres auprès des partenaires sociaux et des pouvoirs publics.

L’égalité d’accès aux soins est un sujet très débattu actuellement, quels sont les atouts des CLCC en la matière ?
C’est l’essence même des centres ! Tout d’abord le maillage géographique de l’ensemble du territoire français : aujourd’hui il y a un CLCC par région en métropole. Les centres ont un rayonnement régional, ils jouent le rôle de référent, et ce d’autant plus que les médecins du centre se déplacent dans des établissements partenaires. D’autre part il s’agit d’établissements privés à but non lucratif très liés à l’état. Nous avons une mission de service de public : nous ne pratiquons aucun dépassement d’honoraires ni de consultations privées. De sorte que tous les Français ont accès de la même façon à une prise en charge optimale.

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