14 juillet 2010 – ActuSoins
Chez les enfants, l’anxiété préopératoire n’est pas toujours simple à gérer. Une infirmière parisienne propose d’évaluer l’intérêt de l’hypnose.
Avant une intervention chirurgicale, l’anxiété d’un patient peut influer sur sa perception de la douleur et donc sur sa consommation per et post-opératoire d’antalgiques. Chez les enfants, cette anxiété pré-anesthésique est d’autant plus difficile à gérer. Or on sait que l’hypnose a des propriétés anxiolytique et antalgique, et c’est par ailleurs une technique simple et reproductible. D’où l’idée d’en évaluer l’intérêt chez les enfants avant une intervention chirurgicale.
Parmi les projets retenus par le premier Programme hospitalier de recherche infirmière se trouve celui de Karine Tiberghien, infirmière anesthésiste et Nathalie Duparc-Alégria, infirmière référente douleur à l’hôpital Robert Debré à Paris. Intitulé « Impact de l’hypnose en préopératoire avant induction anesthésique sur l’anxiété des enfants de 10 à 18 ans », il a pour objectif justement d’évaluer l’impact de l’hypnoanalgésie sur l’anxiété et secondairement sur la douleur et la consommation d’antalgiques.