Réseaux sociaux : quels rôles en cancérologie ?

août 2010, OncoMagazine – Éditions Springer

Twitter, FaceBook, blogs… 

« Le pire serait de ne pas participer. »

Entretien avec Alain Clergeot
Président de Chugai Pharma France

Comment définissez-vous les nouveaux réseaux sociaux ?
Je préfère parler de médias sociaux, dans lesquels on peut regrouper les blogs, les forums de discussion et d’autre part les réseaux sociaux à proprement dit, comme FaceBook, Twitter, les plus professionnel comme Viadeo ou Linkedin… Toutes les déclinaisons du potentiel technique du Web 2.0, c’est-à-dire avant tout son caractère interactif entre émetteurs d’un message et lecteurs d’autre part. Cette interactivité doit être vue comme un moyen, pas une fin en soi. C’est une fantastique source de valeur et d’intelligence collective.

Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ?
L’atout principal est la rapidité de circulation de l’information et la mobilisation très importante des participants. La transparence quant à l’identité de l’émetteur et la qualité des informations sont deux qualités indispensables pour garantir la robustesse de ces nouveaux médias. Les craintes qui existent sont compréhensibles, mais il faut les dépasser. D’ici quelques temps le système va s’autoréguler, par le biais de la communauté elle-même et non pas d’une quelconque autorité supérieure, et cela ne devrait plus être un problème.

Pour l’industrie pharmaceutique ou la presse professionnelle, est-ce une opportunité ou une obligation ?
Ne pas être présent dans ces nouveaux réseaux serait une erreur considérable ! Le minimum consiste à observer, et pour cela il faut bien sûr y être présent. Une entreprise, une autorité de santé, un groupe d’experts… doit savoir ce qui se dit sur lui dans ces nouveaux médias. Il doit assurer une « veille réputationnelle » mais aussi une surveillance qui lui permet d’identifier les nouvelles tendances, les débats émergents, les crises qui couvent…

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