Alain Tamborini: «Difficile d’évaluer les hormones substitutives en France»
Paru le 01/07/2004 dans La Recherche n°377 à la page 20 (456 mots)
En mai dernier, l’Agence nationale d’accréditation et d’évaluation de la santé a publié un rapport sur l’usage du traitement hormonal substitutif THS de la ménopause [1].
La Recherche : Que retenir des effets à long terme du THS ?
Alain Tamborini: L’étude américaine Women’s Health Initiative WHI a démontré un risque accru de cancers du sein et de maladies cardiovasculaires lié au THS progestatif et œstrogènes prescrit aux États-Unis. La méthodologie en double aveugle contre placebo est un modèle du genre. Quant à l’étude britannique Million Women Study, elle indique que le risque de cancer du sein est multiplié par 1,3 avec les œstrogènes et par 2 avec le THS complet.