Article paru dans Sciences & Avenir n°890 – avril 2021 /
Douleurs abdominales, ballonnements, ralentissement du transit… Ces désagréments digestifs peuvent avoir des retentissements sur la qualité de vie. C’est pourquoi ils ne doivent jamais être pris à la légère, même s’ils peuvent survenir en dehors de toute pathologie.
1/ Que faire en cas de constipation ?
D’une personne à l’autre, la fréquence normale des selles peut varier, notamment selon la composition des repas ou la modification des habitudes de vie (voyage, stress, immobilisation, etc.). Médicalement, on considère qu’il y a constipation en deçà de trois selles par semaine, associées à une difficulté pour les évacuer et/ou une sensation d’expulsion incomplète. On parle de constipation chronique lorsque les symptômes persistent plus de 6 mois. Cependant, même dans ce cas, des mesures diététiques et d’hygiène de vie peuvent y remédier. Il s’agit principalement de rééquilibrage de l’alimentation, avec un apport plus important en fibres (fruits et légumes, céréales complètes), une hydratation suffisante (1,5 l par jour) et la pratique régulière d’une activité physique. Il faut savoir qu’une constipation passagère peut aussi survenir lors des règles, d’une grossesse ou de la ménopause, de la prise de certains médicaments (antidouleurs, antidépresseurs ou médicaments contre l’acidité gastrique), ou parce que l’on a tendance à se retenir d’aller à la selle. Quant aux laxatifs, leur utilisation doit rester exceptionnelle et ne remplace pas une bonne hygiène de vie.
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