Alzheimer, du côté de la prévention

Article paru dans « Dr Good » n°45 janvier 2025 /

En améliorant notre mode de vie et en prévenant certaines pathologies chroniques, on peut éviter l’apparition des symptômes de la maladie d’Alzheimer. Cela permettrait même de réduire de 45 % le risque de déclin cognitif. Et il n’est jamais trop tard pour s’y mettre !

Plus d’un million de Français sont touchés par la maladie d’Alzheimer, dont les premiers symptômes apparaissent en moyenne vers l’âge de 73 ans. Avec le vieillissement de la population, ce nombre de malades devrait doubler d’ici 2050. Des perspectives inquiétantes en termes de santé publique, d’autant qu’il n’existe aucun traitement curatif de la maladie. Mais regardons plutôt le verre à moitié plein : « dans les pays occidentaux, le risque de développer la maladie au sein d’une tranche d’âge a diminué depuis 30 ans. Autrement dit, la probabilité pour chacun d’entre nous d’être atteint par la maladie d’Alzheimer à un âge donné a diminué », déclare la Pr Sandrine Andrieu, chercheuse (IHU HealthAge, Toulouse). Et ce grâce à l’amélioration de nos conditions de vie. « Cette diminution du risque d’Alzheimer est un des effets collatéraux positifs de la prévention des maladies cardiovasculaires et aussi de l’allongement de la durée des études pour une part croissante de la population », explique en effet l’épidémiologiste. Cet été, une vaste analyse scientifique publiée par la revue médicale The Lancet a ainsi affirmé qu’il est possible d’éviter ou retarder la survenue de 45 % des cas de démences en agissant sur 14 facteurs hygiéno-diététiques. 

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