Véronique Lejeune : « La plupart des fausses couches restent inexpliquées »
Paru le 01/03/2004 dans La Recherche n°373 à la page 23 (491 mots)
Après la fécondation, certaines molécules du système immuni-taire, dont les cytokines, jouent un rôle primordial pour la bonne implantation de l’embryon dans l’utérus. Une étude australienne suggère que, en début de gros- sesse la faible concentration d’une de ces cytokines pourrait prédire la survenue d’une fausse couche [1].
La Recherche : Comment cette étude a-t-elle été menée ?
Véronique Lejeune : Les chercheurs ont mesuré le taux de cytokine MIC1 dans le sang maternel après six à treize semaines de grossesse : d’une part sur 100 échantillons provenant de femmes sans symptômes particuliers mais qui ont fait une fausse couche par la suite ; d’autre part sur 190 échantillons provenant de femmes dont la grossesse est allée jusqu’à terme.