05/07/2013 – Essentiel Santé Magazine
Une pilule oubliée, un préservatif qui se déchire… Pour éviter une grossesse non souhaitée, il est possible, en dernier recours, de se tourner vers la contraception d’urgence, à condition d’intervenir dans les 3 à 5 jours maximum après un rapport à risque.
La contraception d’urgence est une contraception de « secours », utilisable dans les quelques jours qui suivent un rapport sexuel non ou mal protégé pour éviter une grossesse non souhaitée. Peu connue, elle est pourtant facile d’accès (au moins pour la pilule d’urgence) et son usage est simple.
Quelles sont les différentes méthodes de contraception d’urgence ?
Deux possibilités permettent de limiter le risque de grossesse a posteriori :
- la pilule d’urgence, souvent appelée à tort « pilule du lendemain » (alors qu’elle est efficace au-delà), à prendre dans les 3 à 5 jours maximum.
Il existe deux types de pilules d’urgence :
– la plus couramment utilisée, est le lévonorgestrel (Norlevo® et sa version générique) qui peut être prise jusqu’à 3 jours après le rapport,
– l’autre pilule, l’acetate d’ulipristal (Ellaone®), est efficace jusqu’à 5 jours.
- la pose d’un stérilet en cuivre, appelé dispositif intra utérin ou DIU, dans les 5 jours maximum. C’est la méthode la plus efficace, mais qui peut être difficile à mettre en œuvre du fait des délais d’obtention d’un rendez-vous, avec un médecin ou un gynécologue, pour obtenir une ordonnance.