Article paru dans « Dr Good c’est bon » n°35 mai 2025 /

Les oméga 3 font partie des bons acides gras qu’il faut consommer régulièrement pour être en bonne santé. Mais sur quels mécanismes agissent-ils ? Quelles sources privilégier ? Et comment équilibrer sa consommation par rapport aux autres lipides ?
Bon gras, mauvais gras, oméga, acides gras saturés, insaturés, trans… Face à toutes ces appellations, nul doute que les lipides sont une composante essentielle de notre alimentation ! D’ailleurs selon les recommandations officielles, ils doivent représenter 35 à 40 % des calories que nous consommons chaque jour. Oui mais tous les lipides ne se valent pas, et il faut apprendre à faire le tri pour veiller à notre santé. Et parmi tous les lipides, les acides gras de type oméga 3 ont une importance toute particulière ! Car ce sont les meilleurs alliés de notre cœur et de nos artères, mais aussi de nos yeux, notre système nerveux, notre immunité… Alors faisons plus ample connaissance avec les plus discrets des bons gras !
Qu’est-ce que les oméga 3 ?
« Il s’agit de lipides de la famille des acides gras polyinsaturés, c’est-à-dire des plus ou moins longues molécules très souples », explique la Dre Laurence Plumey, médecin nutritionniste (AP-HP, Paris), Fondatrice de l’École de NAPSO-Thérapie (approche de la santé fondée sur l’interaction de la nutrition, l’activité physique et du sommeil). Ils existent sous trois formes distinctes. Il y a d’abord l’acide alpha-linolénique ou ALA, que notre organisme est incapable de fabriquer lui-même (c’est pour cela qu’on parle d’acide gras essentiel) et qui est présent dans divers aliments d’origine végétale. Et puis il y a deux autres oméga 3, dont les molécules sont encore plus longues, et qui peuvent soit être fabriqués par notre organisme à partir de l’ALA mais avec beaucoup de déperdition, soit être apportés directement par des aliments principalement d’origine animale : il s’agit de l’acide eicosapentaénoïque ou EPA, et l’acide docosahexaénoïque ou DHA. « Plus ces molécules comprennent de doubles liaisons (entre les atomes, ndlr), plus elles sont instables et fragiles mais plus elles sont aussi bénéfiques pour l’organisme », précise la Dre Laurence Plumey.
…/…