Cheval Magazine n°401 rubrique Alimentation – avril 2005
Protéger son cheval c’est bien, protéger ces cellules c’est encore mieux ! Mais les antioxydants comme la vitamine E et le sélénium ne sont pas sans danger. Attention aux abus !
Dans notre société où la lutte contre le vieillissement est devenu une préoccupation de premiers ordres, radicaux libres et antioxydants sont des mots qui reviennent souvent. Pour votre cheval aussi, ces substances comptent. Il s’agit là de protéger les cellules qui subissent un stress d’autant plus important que votre monture a une activité importante.
Au cœur du métabolisme
L’oxydation est un processus métabolique qui transforme les sucres et graisses en énergie. Mais en même temps, cette transformation chimique conduit à la production de molécules appelées radicaux libres, qui ont des effets néfastes sur les cellules d’un organisme vivant. Les radicaux libres attaquent les membranes des cellules, mais peuvent aussi détériorer l’ADN contenu dans le noyau cellulaire. Les antioxydants, principalement la vitamine E et le sélénium, agissent contre ces radicaux libres, en diminuant leur activité.
Plus une cellule est active et plus elle produit des radicaux libres. C’est par exemple le cas des cellules musculaires en plein effort. Mais cette production augmente aussi avec l’âge, le stress, lorsque le système immunitaire est très actif (lors d’une infection par exemple) ou en réaction à des attaques extérieures (pollution, lumière du soleil). Loin des prés, l’alimentation de nos chevaux ne contient parfois pas assez d’antioxydants. Pour les chevaux de sport, les poulains en pleine croissance, les juments pleines ou les chevaux malades, ces carences peuvent avoir des conséquences néfastes, d’où l’intérêt parfois d’utiliser des compléments alimentaires à base d’antioxydants…/…