Article paru dans Science & Avenir n°862 – décembre 2018 /
Rhumes, gastroentérites, grippe… Hiver rime souvent avec maladies ! Elles ont toutes deux points communs : la plupart sont dues à des virus, ce qui signifie concrètement que les antibiotiques ne sont d’aucune utilité pour les guérir, et elles se transmettent par voie aérienne ou par contact avec un objet ou une personne contaminée. La meilleure arme pour lutter contre ces épidémies hivernales reste donc la prévention.
Des symptômes respiratoires et digestifs
La sphère ORL (nez, gorge et poumons) est la première cible des virus hivernaux. De la famille des rhinovirus ou des virus syncytiaux respiratoires (VRS), ils provoquent différentes pathologies selon la profondeur à laquelle ils pénètrent dans l’organisme et les fragilités particulières de chacun d’entre nous : rhumes ou rhinopharyngites (inflammations des muqueuses du nez et du pharynx), angines (inflammations de la gorge), bronchites (inflammations des voies pulmonaires supérieures), et chez les plus jeunes d’otites (infection de l’oreille) et bronchiolites (inflammation des voies pulmonaires inférieures). Les symptômes sont souvent les mêmes, à différents degrés de gravité : toux, maux de gorge, nez qui coule, fièvre, fatigue… Quant aux virus de la grippe, de type Influenza, ils provoquent une forte fièvre accompagnée d’une fatigue intense, de maux de tête et de douleurs musculaires, et parfois une toux sèche.
En période d’épidémie hivernale, la majorité des gastro-entérites sont causées par des norovirus chez l’adulte, et des rotavirus chez les plus jeunes. Elles se manifestent par des douleurs abdominales, des diarrhées, nausées et/ou vomissements. Elles ne sont pas transmises par des aliments infectés, mais par une contamination interhumaine.
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